Vous lancer en tant qu’entrepreneur·e au Canada: les 7 meilleures pratiques à connaître!
Découvrez comment entreprendre au Canada grâce à l'expérience de maltem canada en tant que filiale du groupe français maltem! Quelles sont les particularités des écosystèmes d'affaires québécois et canadien? Quels en sont les acteurs clés? Comment adapter ses méthodes de développement d'affaires? On vous dévoile nos meilleures pratiques dans cet article!💡
Publiée le 19.07.2024

S’installer à l’étranger en tant qu’entrepreneur·e, c’est un choix audacieux et un véritable défi! Comment établir une croissance rapide avec son entreprise tout en prenant en compte les particularités de son nouvel écosystème? Comment adopter rapidement les codes locaux du développement d’affaires? Notre directeur Marc Giraud-Sauveur l’a fait en 2018, lorsqu’il a co-fondé maltem canada à Montréal. C’est ce qu’il vous raconte au micro de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) française au Canada, en tant qu’invité à leur émission “Vous lancer au Canada”. On vous partage donc son webinaire ainsi qu’un résumé des 7 précieux conseils qu’il aurait aimé qu’on lui donne au moment d’entreprendre au Canada. Que vous soyez déjà sur place ou non, à la tête d’une compagnie, d’une start-up en devenir, ou même gestionnaire d’affaires, ces bonnes pratiques vous serviront inévitablement pour performer plus rapidement.

1. Porter une attention particulière au recrutement

Vous le savez probablement, un facteur de croissance essentiel pour votre entreprise, ce sont ses employé·es. Ne négligez pas le recrutement! Embaucher au Québec est culturellement et contractuellement bien différent de la France, et comprendre ces différences est crucial pour réussir.

Par exemple, le préavis de départ à Montréal n’est que de 2 semaines, contrairement aux 3 mois habituels en France. Cela signifie qu’il est indispensable de rester flexible et prêt à réagir rapidement en cas de démission. Pensez à toujours anticiper et à maintenir une réserve de candidats en cas d’urgence.

Chez maltem canada, nous avons fait face à ce défi en recrutant une responsable locale en ressources humaines. Cette décision nous a permis de mieux appréhender les spécificités du marché québécois et d’assurer une gestion efficace des talents.

2. La clé du développement d’affaires: le réseautage

Lorsqu’on entreprend dans un nouveau pays, il faut aussi s’adapter aux méthodes locales de développement d’affaires. L’un des avantages du développement d’affaires ici est l’accessibilité des hautes directions d’entreprise. On les a plus facilement au téléphone, les échanges sont moins formels, mais il faut provoquer la rencontre!

Là où vous pouvez vous entraîner à cela, et où il est primordial d’aller, c’est aux événements de réseautage. Beaucoup d’événements sont répertoriés sur les plateformes Eventbrite et Meetup, il est donc intéressant d’y naviguer régulièrement. Le réseautage, c’est un état d’esprit, il faut partager, échanger, sans forcément attendre quelque chose en retour. Et parfois, on est récompensé, et de nouveaux clients ou partenaires nous rejoignent après qu’on les ait aidés.

C’est grâce à ça que la première développeuse d’affaires de maltem canada a rejoint l’équipe et que nous avons acquis certains de nos comptes clients!

3. S’entourer de partenaires clés de l’écosystème québécois

Le partenariat est aussi un levier efficace pour pérenniser votre croissance.

C’est ce genre de partenariats que nous avons lié avec la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) Française au Canada qui confère à maltem une visibilité précieuse. Par chance, nous avons aussi été nominés deux années de suite en tant que finalistes de leur Gala de Reconnaissance, dans la catégorie réussite française au Canada!

On vous conseille donc de vous renseigner sur les différents partenariats et programmes disponibles là où vous vous installez. Allez voir du côté d’organismes comme Montréal International, qui aide les entreprises à réaliser les démarches liées aux permis de travail, Investissement Québec, qui accompagne des PME à s’exporter et à croître au Québec, ou encore le parcours Novaré, qui soutient les PME en croissance.

4. Ne pas sous-estimer la puissance du marché public

Un autre enseignement que vous pourrez tirer de l’expérience de maltem est de ne pas négliger le marché public, surtout pour les entreprises du secteur des technologies de l’information. Le marché public offre l’avantage d’un revenu récurrent, cependant, il existe des barrières à l’entrée. Par exemple, pour postuler à des appels d’offres publics, les entreprises doivent souvent répondre à des critères stricts, tels que la possession de certifications ISO 9001 et 27001. Dans le domaine des TI, une compagnie sans ces certifications se coupe de 70% du marché public. Un autre élément essentiel est l‘obtention de l’autorisation des marchés publics (AMP) et de bien comprendre les critères d’admissibilité.

Nous l’avons appris à nos dépens lorsque maltem avait remporté un appel d’offres de grande ampleur, puis l’a perdu le lendemain parce que nous avions postulé sous le nom du groupe maltem, qui n’a pas l’AMP, et non sous celui de maltem canada.

Notre “conseil de pro”: il y a 3 plateformes essentielles à connaître pour suivre les opportunités de marchés publics: Système électronique d’appel d’offres du gouvernement du Québec (SEAO) pour les appels d’offres provinciaux, MERX pour les appels d’offres fédéraux, et Achat Canada. Ces plateformes sont des ressources clés pour effectuer un suivi régulier des marchés publics et maximiser vos chances de succès.

5. Subventions: se faire accompagner par des firmes spécialisées!

Le Québec est un véritable “eldorado” pour les subventions, leur importance est cruciale pour la création et la croissance d’une entreprise au Québec. Il existe une multitude d’aides financières qui peuvent significativement alléger les coûts. Par exemple, la CDAE ou la RS&DE qui remboursent une partie des salaires des employés dans le domaine des TI. Le gouvernement offre aussi des crédits d’impôt pour les entreprises investissant dans la recherche et développement, pouvant couvrir les coûts de certains projets. D’autres subventions notables incluent le CNRC PARI, qui aide à la commercialisation de produits au Québec et à l’international, et CAN Export, destiné aux entreprises souhaitant s’étendre au-delà des frontières québécoises.

Ces subventions ont joué un rôle clé dans notre visibilité et notre croissance. Par exemple, grâce à un financement obtenu via Investissement Québec, nous avons pu annoncer la création de 40 postes, attirant l’attention de l’ancien ministre de l’Éducation et du Travail, Jean Boulet, qui est venu nous rendre visite chez maltem en 2021!

Face à la complexité de ces programmes, il est utile de faire appel à des firmes spécialisées comme Leyton, Ayming, ou KPMG. Faites-vous accompagner sur ces sujets, cela vous sera précieux.

6. Étudier les alternatives à l’acquisition de son propre bureau

Pour ceux·elles qui souhaitent acheter des locaux, faire appel à un courtier immobilier est une bonne pratique. Les courtiers, qu’ils soient sollicités pour le domaine personnel ou professionnel, ne coûtent rien à l’acheteur, car leur rémunération provient du vendeur ou du locateur. Ils vous représentent et négocient en votre nom, facilitant ainsi la recherche et l’acquisition de bureaux adaptés à vos besoins. Cette approche, bien que moins courante en France, s’avère très efficace ici. Cela vous permettra de trouver des locaux bien placés dans un lieu favorisant les interactions avec l’écosystème d’affaires et un cadre de travail agréable.

À sa création en 2018, maltem s’est installé dans un espace de coworking chez WeWork, place Ville Marie, en plein centre-ville de Montréal. Cet emplacement était idéal pour son accessibilité aux clients environnants. Cependant, la COVID-19 a entraîné une baisse des loyers, ce qui a offert l’opportunité d’acquérir des bureaux pour maltem canada. Nous voilà donc dans le Mile End, avec une vue imprenable sur Montréal, partageant les locaux avec Ellio, une agence conseil en développement durable.

De nombreux consultants travaillent chez nos clients directement. Pour optimiser l’utilisation de nos espaces, nous avons ouvert nos bureaux à des événements, notamment avec la Chambre de Commerce, en faisant un lieu de rencontres et de réseautage. Si vous cherchez vos futurs bureaux, il est probable que nous ayons la solution pour vous. 😉 Nous recherchons nos futurs colocataires alors, contactez-nous si vous êtes intéressé·es.

7. Immigration: Une ressource clé pour renforcer votre équipe

7ème et dernier point de cet article: l’immigration. Selon le domaine d’activités, c’est un sujet crucial pour beaucoup de firmes qui cherchent à se développer au Canada. Si vous souhaitez recruter à l’international, Montréal International est un partenaire essentiel pour faciliter l’immigration. Ils offrent un accompagnement efficace, notamment grâce à des avocats spécialisés en immigration capables de gérer divers permis de travail pour des recrues venant de partout.

Grâce à leur aide, nous avons pu faire venir des professionnels de tous les continents. Chez maltem canada, nous avons réussi à constituer une équipe véritablement internationale, rassemblant plus de 17 nationalités pour 60 collaborateur·rices! Pour répondre à nos besoins de recrutement croissants, nous avons finalement internalisé la gestion des permis de travail de nos employé·es. Cela nous permet d’être plus réactifs et efficaces.

Bon à savoir: le marché de la tech a évolué. Depuis 2018, la pénurie de main-d’œuvre dans les secteurs de la tech, du développement, de l’agilité, et de la data s’est largement résorbée. Il y a maintenant davantage de talents disponibles localement. En revanche, d’autres secteurs, comme l’industrie manufacturière et le secteur pharmaceutique, par exemple, continuent de souffrir d’un manque de main-d’œuvre. Si votre compagnie recrute des talents dans ces secteurs, pensez à l’international!

 

En résumé, entreprendre au Canada est un défi passionnant, qui est largement facilité lorsqu’on sait s’entourer. Il est crucial de porter une attention particulière au recrutement, en comprenant les différences culturelles et contractuelles et à penser au recrutement à l’international. Pour cela, s’entourer de partenaires clés peut fournir un soutien précieux. Du point de vue du développement d’affaires, le réseautage est essentiel pour développer des relations durables et s’intégrer dans l’écosystème économique québécois ou canadien. Ne négligez pas le marché public et les subventions disponibles peuvent alléger les coûts. Faites-vous accompagner par des experts pour cela! On espère que ces conseils vous seront utiles et faciliteront votre installation dans notre beau pays. Vous pouvez contacter Marc notre co-fondateur sur Linkedin pour en savoir plus ou si vous cherchez une place où installer vos bureaux!

Capucine a rejoint maltem canada en tant qu’assistante marketing et communication début 2024. Elle est arrivée de France quelques mois plus tôt pour terminer ses études à Montréal, et elle est tombée en amour avec la ville! Elle a donc décidé d’y rester. Curieuse et dynamique, elle contribue au rayonnement de maltem par sa créativité et ses idées toujours bien inspirées. Retrouvez ses créations et contenus toujours bien rédigés sur notre LinkedIn et sur notre blogue. 😉
Marc, notre directeur général, est un expert en développement d’affaires! Environ un an après son installation au Canada, il a quitté le monde de l’aéronautique et co-fondé maltem canada en 2018 et il continue de mener d’une main de maître notre PME en croissance!
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